mercredi 14 mai 2008

Le Verrou.

Le Costa Rica vrai paradis terrestre pour ses forets et sa faune. Une photo aérienne venait juste de révéler la présence d’une pyramide. Helena et Juan avait été désigné pour aller faire partie de l’expédition qui allait voir sur place et faire une première estimation des vestiges. Pour le moment ils étaient seuls à l’hôtel. Le gros des troupes et du matériel n’étant pas encore arrivé. Le village de Paraiso était assez loin du site mais Helena ne pouvait s’empêcher d’aller glaner quelques sujets de films ou de photos dans les environs. Juan préférait rester à l’hôtel devant la télé et se faire servir par les « mermaids ».Il aimait jouer les touristes.

Le Range Rover se frayait un passage dans les petites routes a travers la foret et Helena n’arrêtait pas d’engranger du mouvement, de la couleur, de la vie dans sa camera et son appareil photo.

Elle avisa une sorte de hangar en contrebas et elle décida d’y aller faire un tour. En s’approchant elle remarqua quelque chose de bizarre. La bâtisse était constituée de trois murs fermés sur l’avant par un grillage épais et à très petites mailles .A l’intérieur une bête se débattait furieusement en remuant la poussière du sol en terre battue.

Une sorte de bric à brac était entassé dans un coin, le reste était vide. L’animal était en fait un serpent de grande taille, un Anaconda de 3 ou 4 mètres. Mais ses mouvements étaient inhabituels : il sautait et virevoltait en tout sens et Helena n’arrivait pas à en comprendre la raison. Elle parvint quand même à distinguer une sorte de chose agrippée au serpent. C’était de petite taille, avait des pattes qui enserraient le corps du reptile et quatre sortes de tentacules qui en pénétraient la chair.

Elle filmait le combat de ces deux bêtes mais le grillage la gênait et elle chercha le moyen d’entrer. Elle vit la porte, un gros verrou à l’extérieur la maintenait fermée. Elle eu du mal pour le débloquer et elle pestait contre celui qui avait eu cette idée de mettre une si grosse fermeture, juste pour quelques planches pourries. Finalement elle parvint à l’ouvrir. Elle entra et, pu à loisir observer les antagonistes. Il fallait faire attention aux mouvements de l’anaconda. Il lui aurait été facile de lui briser un bras ou une jambe tellement ses sursauts étaient violents. Cependant il commençait à perdre des forces. La bête soudée à lui le détruisait de l’intérieur.

Peu à peu le grand animal n’eu plus la force de se projeter en l’air. Maintenant il fouettait le sol furieusement en se tortillant mais sans parvenir à se débarrasser de son ennemi. Helena filmait celui-ci en gros plan il devait faire une quinzaine de centimètres, avait quatre membres et quatre tentacules qui fouaillaient le corps de son infortunée victime. De forme ovale il semblait avoir une carapace d’un bleu violet et l’abdomen autant qu’elle pouvait en juger semblait d’un blanc laiteux. Dans le viseur il lui semblait que ses yeux la regardaient, des yeux mouvants, presque humains, couleur de braise, elle recula.

Complètement absorbée et hypnotisée par cette vision elle ne vit pas cette créature qui se tenait derrière elle. Elle avait environ un mètre de haut, ses couleurs étaient plus sombres que celles du juvénile.

Quatre dards jaillirent à la vitesse d’un éclair et perforèrent les poumons le coeur et la nuque d’Helena…

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