Punta Cacique et Panamarina.

Punta Cacique est situé à peu près à 70 milles

de Côlon ,non loin de Isla Lindon et Isla Grande, et à 20 milles de Porto Bello.Le site est superbe. Une fois passé l'étroit chenal et les rochers qui en cachent l’entrée on se retrouve dans une baie de quelques centaines de mètres avec une eau bleue parsemée de corail. La forêt tombe dans l’eau et c’est extrêmement calme et reposant. Les locaux sont souriants et l’on s’y sent en sécurité. On a la surprise de voir Bernique notre compagnon de panne en Guyane à Degrad des Cannes.Il est là en hivernage pendant que ses propriétaires sont en France.

Bien sur ici ,on n’a pas de voiture et la ville est assez loin ,alors c’est marche à pieds sur tout le chemin déjà, et après c’est le bus ou la chance. Plusieurs fois en descendant à porto Bello ou en revenant de Côlon nous avons loupé le bus et toujours un véhicule s’est arrêté pour nous prendre. C'est juste une question de temps. C'est ainsi que nous avons voyagé en 4x4 en camionnette qui transportait du lait, une autre des bouteilles de gaz et une fois un vrai bus tout neuf et climatisé qui transportait du matériel pour le village de Punta Cacique.

La marina est une petite communauté. On se retrouve tout les soirs au quartier général de Jean-Paul. Il y a un baby foot,un jeu de fléchettes, une télé, un frigo avec boissons fraiches. Et là ça discute de tout ce dont les marins peuvent avoir à se dire. On projette, on suppose,on critique, on conseille, on écoute….Bref, c’est tranquille. Alors histoires de mouillages, de grains, d'atterrissages douteux , de voiles,d'équipements …Tout y passe, ça porte pas loin mais ça repose.

De temps en temps c’est soirée pizza chez « Paris Tropical »(prononcez le S) pas cher et bon enfant. Le patron,un français, Michel et sa femme une italienne, Fabiola sont aux petits soins et tout le monde après la soirée se ré-entasse dans le pick up et c’est retour aux quartiers. Ca fait un peu armée ou camp de vacances, mais c'est marrant et convivial.

Le mois passe assez vite. On aura rencontré là ,Bernard de « Maeline » qui nous fait cadeau de trois batteries. Evelyne et Alain de « Ia orana » et d'autres bateaux dont j’ai oublié le nom mais dont nous gardons un excellent souvenir. A l’origine nous étions venus ici pour pouvoir laisser le bateau pendant que nous serions allé visiter le Mexique en bus. Malheureusement nous n’avons trouvé personne pour garder Léa en maison. Plein de gens se sont proposés pour la garder mais comme ils font ici c'est-à-dire que le chien se débrouille à l'extérieur. Lea se serai fait manger au bout de trois jours alors tant pis.nous nous sommes résolus à changer nos plans. On descendra sur l'équateur et direction les Galapagos.

En cherchant un gardien pour Léa on a rencontré Bob qui s’est installé ici avec Christelle sa femme . Il fait de la réparation de voile On lui fera faire notre taud de mouillage. On fait aussi la connaissance de Michel et sa femme qui font du charter avec leur bateau " Tintamare "On retourne aussi souvent voir Michel de Porto Bello, ( c’est plein de Michel par ici) qui lui , écrit des guides sur les San Blas.

Je profite de ce petit mois de tranquillité pour réparer et arranger le matériel du bateau. J'embauche 2 gars de chez Jean-Paul pour nettoyer la carène sous l'eau. Ils y passerons deux jours .J'espère que le bateau retrouvera une vitesse convenable. Et on se prépare mentalement pour le passage du canal.

Réveillon de Noël à la marina avec toute l'équipe. On en profite pour faire des photos de tout le monde et , le 27 décembre on met en route de bonne heure pour les Flats….again.